« Je sais que tous les Camerounais, enfin, ceux qui s´agitent sur les réseaux sociaux, voudraient que je parle de ce qui se passe ici. Moi je suis journaliste. Je ne suis pas militant ou autre. Ce qui se passe ici m´attriste évidemment en tant que Camerounais, mais ça ne m´éloigne pas de mon métier de journaliste. Je dis les choses, je dirai toujours les choses, mais prendre parti, je n´ai pas envie de prendre parti…Si on veut que je dise qu´il y a une mauvaise gouvernance, on ne m´a pas attendu pour dire cela. C´est un fait, tout le monde voit. Si on dit que les choses vont mal, c´est un fait…Est-ce qu´on a besoin que Foka le dise pour que ça change quelque chose, je ne crois pas… Maintenant, si on veut que les gens débattent, je cherche à faire débattre les gens sur mon antenne autant que je peux. Le pays où c´est le plus difficile d´organiser un débat c´est le Cameroun. » Alain Foka (Source:Médiatude, Cameroun).