En reportant l’élection présidentielle, programmée initialement sur février prochain, à une date ultérieure sans plus de précision, c’est le pouvoir du colonel Assimi Goïta qui se prolonge.
Au Mali, les autorités de transition ont annoncé le report de l’élection présidentielle à une date inconnue et accusent une entreprise française de « prise d’otage ». Prévue pour février 2024, cette élection est censée marquer la fin de la période de transition et le retour à l’ordre constitutionnel, après le coup d’État militaire d’août 2020.
« Activement recherché », ce terroriste « influent » est accusé d’être impliqué dans l’attaque d’obus survenu le 18 août 2023, et contre le camp de la garde à Tombouctou.
Un nouveau bilan, hier, samedi fait état de six morts dans les rangs des Forces armées maliennes. Le nombre de blessés n’a pas évolué.
« Les terroristes dans leur débandade ont abandonné 04 corps, plusieurs motos et des matériels militaires », souligne l’armée dans un communiqué vendredi.
Depuis ce mercredi 9 août, Mamadou Touré, le président de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT), accusé d’infractions financières, est placé sous mandat de dépôt.
L’attaque a eu lieu samedi 5 août aux environs de 16 heures, contre le village de Bodio.
D’après les informations, l’influenceuse connue très suivie sur les réseaux sociaux et connue pour sa lutte contre la vie chère a qualifié d’« échec » mars dernier, la gouvernance des militaires.
Quelques jours après que le département du Trésor des États-Unis ait sanctionné trois responsables militaires et du gouvernement de transition malien, dont le ministre de la Défense Sadio Camara, « pour avoir facilité le déploiement et l’expansion des activités de la société militaire privée Wagner au Mali », Bamako répond.
La Cour constitutionnelle du Mali a validé, le vendredi, les résultats du référendum constitutionnel des 11 et 18 juin 2023, avec 96,91% des votes en faveur du nouveau texte, a indiqué Amadou Ousmane Touré, président de la Cour Constitutionnelle.
