S’il n’y a pas d’alternance, ce serait la faute aux opposants togolais
Les opposants sont corrompus, faibles, sans programme. Certaines accusations vont plus loin: aucun opposant n’a la carrure pour diriger ce pays (le Togo).
Les opposants sont corrompus, faibles, sans programme. Certaines accusations vont plus loin: aucun opposant n’a la carrure pour diriger ce pays (le Togo).
L’interruption brutale du processus électoral au Sénégal en 2024 est aussi une conséquence directe de cette forfaiture togolaise cautionnée par la CEDEAO il y a vingt ans
Si 60 ans après l’indépendance, pour venir à bout de 1000 Djihadistes, l’armée malienne a eu besoin d’avoir pendant 9 ans sur son sol toutes les armées de l’Union Européenne pour l’aider et sans y parvenir, c’est bien la preuve qu’il y a quelque chose qui n’a pas marché. Ou tout au moins que le modèle d’Etat construit par la France en Afrique ne peut pas répondre aux besoins primaires de sécurité, encore moins, de prospérité de la population.
La Communauté Economique des Etat de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a pris des positions extrêmes, jusqu’à menacer, surtout publiquement, le Niger d’une intervention militaire pour rétablir le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions, après le coup d’Etat du 26 juillet dernier. Déjà, en ne mettant pas en exécution sa menace, la CEDEAO s’est davantage affaiblie. En dehors de la sortie de la Mauritanie il y a vingt-quatre ans, c’est une première de voir trois pays quitter simultanément l’organisation. Surtout que cela se passe au moment où le Sahel fait face au défi sécuritaire qui s’étant désormais aux pays côtiers pendant que les grandes puissances accentuent leurs convoitises dans la sous-région
Cependant, sur la toile, des internautes expriment leur perplexité quant à cette visite du ministre togolais. Certains spéculent sur des discussions économiques, tandis que d’autres avertissent les autorités nigériennes de se méfier, déclarant que le Togo est “la base arrière logistique des basses besognes de la françafrique !”
Continuer à célébrer l’attentat de Sarakawa comme au temps du Général Eyadema pose un problème. La rupture annoncée par le chef de l’Etat est donc un leurre. Et le phosphate auquel serait lié le fameux attentat de Sarakawa du 24 janvier 1974, n’apporte plus grand-chose au budget de l’Etat.
Ces élections (législatives et régionales) n’ont pas été organisées dans les 30 jours précédant l’expiration du mandat des députés. Il faut donc constater un non-respect de la Constitution, ce qui relève de l’unique responsabilité du Premier Ministre et de son Gouvernement. Le fait de rester en fonction en attendant la prise de fonction de leurs successeurs ne confère aucun droit, encore moins de légitimité ni aux députés du parlement, ni au gouvernement, ni à Faure Gnassingbé pour légiférer sur le processus électoral à venir alors que le pouvoir autocratique a disposé, au cours de son quatrième mandat illégal, de cinq ans pour le faire.
Le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO est un vrai cauchemar pour l’organisation sous régionale d’après Nathaniel Olympio, président du Parti des Togolais. Selon lui, il y a un risque évident de disslocation.
C’est ce qui apparait selon une courte réaction du leader du Parti des Togolais, Nathaniel Olympio titrée : Présidence à vie. D’après lui, des manoeuvres sont en cours pour assurer une présidence à vie à Faure Gnassingbé.
Pour mieux saisir l’unité d’un être ou celle rompue de nos sociétés, il est un fil précieux, celui de la conscience morale. N’allons pas au-delà de l’inexplicable ni dans des questions métaphysiques trop complexes, aux développements implexes qui, en réalité, nous dépassent, et dont les réponses définitives, qui sont une quête vaine, ne sont données à personne, en tout cas de son vivant.