Après voir retenu l’attention de la communauté internationale (Nations- Unies, Union Africaine, CEDEAO) et cristallisé les relations entre Bamako et Abidjan, l’affaire des 49 ivoiriens arrêtés à l’aéroport de Bamako le 10 juillet 2022 est-elle tombée dans les « oubliettes » ?
Le débarquement de 49 ivoiriens à l’aéroport de Bamako en juillet dernier, est-il dit dans le cadre de la MINUSMA, a provoqué une énorme brouille diplomatique entre le Mali et la Côte d’Ivoire. Pour cause, les autorités maliennes ont indiqué que ces personnes n’étaient pas en réalité des soldats mais plutôt des mercenaires à la solde d’Abidjan pour déstabiliser Bamako. Ce que le gouvernement d’Alassane Ouattara a réfuté avec véhémence.
Sous les hospices de la médiation togolaise, 3 femmes du groupe détenu seront libérées en début du mois de septembre. A la suite de cette libération, alors que tout le monde voyait des signaux verts pour que les 46 autres retrouvent leurs familles en Côte d’Ivoire, le ton montera du côté des deux pays protagonistes. Bamako aurait réclamé des contreparties, qui ont amené les autorités ivoiriennes à considérer leurs compatriotes comme des « otages ». Depuis un sommet extraordinaire de la CEDEAO à New York, on observe un silence autour de ce sujet.
Aujourd’hui, il faut croire que le Mali et la Côte d’Ivoire ont compris qu’ils ne gagnent rien à médiatiser exagérément cette affaire. Les sorties malencontreuses du gouvernement ivoiriens se sont arrêtées. Au même moment, la procédure judiciaire annoncée contre les 46 ivoiriens restés en détention n’est plus médiatisée. Certainement, les deux parties ont constaté que les déclarations tonitruantes et les « uppercuts verbaux » diplomatiques desservent ces hommes qui croupissent en détention au Mali. Ainsi, il semblerait que des échanges sont maintenues entre Bamako et Abidjan sur la question sous la médiation désormais discrète du Togo.
Votre article ne nous apprend rien donc !
Le diable ivoirien a.d.o prépare.une guerre contre le Mali avec l’aide des puissances étrangères, l’Afrique et son panafricanisme qui reculent de 1000 ans en arrière
Une publication partisane et accusateur. Vraiment le journalisme n’est pas facile; on est toujours tenté par ces propres pensées que de relater les faits. ” …..les sorties malencontreuses du gouvernements ivoirien” est une phrase qui tombe de nulle part dans le contenu de la publication et traduit la pensée de son auteur que les faits.