Au cours de la journée de réflexion du Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) organisée jeudi dernier à Lomé, son ancien Secrétaire général déplore l’état actuel du Service des urgences médicales du Centre hospitalier universitaire Sylvanus Olympio (CHU-SO).
Au service d’urgences médicales de cet hôpital de référence (sic), les infrastructures sont dans un état vétuste. Beaucoup d’outils y manquent. « Quand je vais aux Urgences Médicales au CHU SO…je tire chapeau aux collègues qui travaillent là-bas. Moi je le dis clairement, je ne peux pas travailler là-bas, c’est une porcherie. Quand vous entrez dans le bureau du médecin, c’est 2 mètres sur 2 mètres (…) C’est une porcherie », décrit le Professeur David Dosseh.
Ce dernier « trouve inadmissible qu’un responsable d’une infrastructure puisse être dans un bureau spacieux, bien climatisé, (avec) fauteuil bourré pendant que ses collègues sont enfermés dans une gargote pour recevoir des gens ».
L’ex-Secrétaire général du Syndicat national des praticiens hospitaliers regrette que les autorités ne prennent pas des mesures censées mettre les soignants dans de bonnes conditions de travail et de vie. Et ce n’est pas la première fois qu’il dénonce cet état de chose.