Dans les rues animées de Lomé et des villages avoisinants, une ombre sombre plane sur les vendeurs de carburant illicite. Ce commerce clandestin, bien que vital pour nombre de familles cherchant à joindre les deux bouts, est devenu le théâtre d’une lutte acharnée entre les forces de l’ordre et les commerçants déterminés.
Depuis des années, les rues de Lomé résonnent des cris des vendeurs de carburant illicite, cherchant à échapper aux griffes des autorités. Mais ce jeu du chat et de la souris a pris une tournure sinistre, se transformant en une série d’incidents violents.
Le cas du CEG Akoumapé révélé récemment par le journal Lecorrecteur a été le théâtre d’une scène indicible, lorsque les forces de sécurité, accusant les vendeurs de s’être réfugiés dans l’établissement, ont lancé une opération de repression.
“Au motif que les vendeurs se seraient réfugiés au sein de cet établissement, la soldatesque a si bien fait des siennes qu’elle a étouffé des revendeuses et des élèves”, écrit le confrère.
Pour certains observateurs, il est temps de privilégier des solutions plus humaines et responsables, qui reconnaissent la dignité de chaque individu et cherchent à adresser les racines profondes de ce commerce clandestin.