La connectivité Internet dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et en Afrique du Sud a été interrompue jeudi en raison de défaillances temporaires majeures des câbles sous-marins, ont rapporté les fournisseurs de réseau. Jusqu’à présent, le Togo n’est pas touché.
Netblocks, une société de surveillance d’Internet, a révélé que la Côte d’Ivoire, le Liberia et le Bénin ont connu des interruptions graves pouvant durer jusqu’à 12 heures.
Le géant africain des télécommunications, le groupe MTN, a signalé des interruptions d’Internet au Nigeria, au Ghana et en Afrique du Sud, promettant de résoudre le problème dans les plus brefs délais.
Cependant, au Togo, la situation est plus favorable, comme l’a souligné Emmanuel Elolo Agbenonwossi, président de la branche togolaise de l’Internet Society : « Le Togo n’a pas été plus impacté que la plupart des pays. On a observé plus de perturbations dans des pays comme la Gambie, la Côte d’Ivoire, le Bénin ou encore le Liberia, où leur impact était très fort. Et il faut savoir que le Togo est aussi connecté sur plusieurs câbles et pas forcément le même câble que les autres pays. »
« Notre surveillance est constante et nous prêtons une attention particulière aux évolutions de la situation au Togo », a indiqué l’Internet Society Togo dans un communiqué.
La Gambie et la Guinée ont également subi des interruptions moins graves alors que l’Internet a été rétabli après une demi-heure. Selon des sources de Côte d’Ivoire, les câbles sous-marins West African Cable System (WACS) et SAT-3 au large de la côte d’Abidjan ont aussi connu une période d’indisponibilité.
Les câbles sous-marins représentent 90 % des besoins d’Internet sur le continent. Il existe plus de 500 câbles sous-marins actifs dans le monde. Les dommages mineurs ont eu un impact sur la connectivité Internet, mais il reste encore à déterminer si des actes de sabotage sont impliqués dans ces événements.