La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) fait en sorte que la société civile togolaise s’implique davantage dans la mise en œuvre et la protection des droits économiques, sociaux et culturels.
C’est dans cette optique que l’institution de défense et de protection des droits de l’homme, avec le soutien d’Amnesty International, a organisé ce mercredi 31 janvier à Lomé un atelier de renforcement des capacités des acteurs de la société sur la problématique de la mise en œuvre et la protection des droits économiques, sociaux et culturels (DESC) au Togo.
Reconnus comme parent pauvre des droits humains, les droits économiques, sociaux et culturels ne sont pas moins importants, a rappelé Yaovi Sronvie, le patron de la CNDH.
Et d’insister : « Les DESC sont des droits humains et concernent les conditions sociales et économiques essentielles à une vie digne et libre. Ils sont liés au travail, à la sécurité sociale, à la santé, à l’éducation, à l’alimentation, à l’eau, au logement, à un environnement sain et à la culture ».
En résumé, a souligné la formatrice Sandra Epal-Ratjen, les droits économiques, sociaux et culturels concernent « l’accès à un travail, à des conditions de travail décentes, à un salaire décent, mais aussi à l’eau potable, à l’assainissement, à l’éducation, à la nourriture et des droits culturels qui sont encore moins connus ».
Les participants ont suivi des présentations sur les concepts, principes et normes internationales relatifs aux DESC ; la notion de justiciabilité des DESC ; la présentation du contexte des DESC au Togo : défis et lacunes en la matière ; les mécanismes régionaux et internationaux de recours sur les DESC ; les domaines clés de travail sur les DESC au Togo, entre autres.
Une occasion pour les acteurs de la société civile de revisiter le contenu des DESC avec ce qui se fait au Togo de manière à renforcer leurs capacités pour une meilleure promotion de ces droits.