Le chef de l’État burkinabé, Ibrahim Traoré, a pris une décision significative lors du premier Conseil des ministres de l’année 2024. Un décret émanant du gouvernement, sous la présidence de Traoré, a été adopté vendredi, accordant la grâce présidentielle à 968 détenus condamnés de manière définitive.
Cette démarche comprend une remise totale de peines pour 335 détenus, une remise partielle pour 626 autres, et une commutation de peines pour 7 condamnés à vie. Le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, a souligné que cette remise de peines s’inscrit dans les prérogatives du chef de l’État.
« Le choix des détenus à gracier par le Chef de l’Etat est fait sur la base de critères qui prennent en compte l’âge, l’état de santé du détenu et le comportement exemplaire de celui-ci », a précisé un communiqué officiel de la présidence du Burkina Faso.
La réunion est également marquée par le renouvellement du prélèvement de 5% sur les salaires des membres du gouvernement de transition, au profit du “Fonds de soutien patriotique en vue d’accélérer la reconquête du territoire national”. Dans le même ordre d’idées, “le Président de la Transition renonce toujours à son salaire de Chef de l’État.”