Au Togo, la problématique du cancer persiste en tant qu’enjeu majeur de santé publique. Lors de la présentation du registre national du cancer le mardi 5 décembre dernier, le ministère de la Santé a révélé l’enregistrement de plus de 7 000 nouveaux cas au cours de l’année 2022.
Cette annonce s’est accompagnée du lancement à Lomé d’une série de sensibilisations destinées aux points focaux, aux surveillants et aux chefs d’unité, visant à améliorer l’enregistrement des cas de cancers dans les structures sanitaires.
Le Professeur Darre Tchin, titulaire d’anatomie et de cytologie pathologique, souligne la nécessité de mettre en place des structures et des outils pour obtenir des données de qualité, servant de base à l’élaboration d’actions et de stratégies visant à améliorer la prise en charge du cancer dans le pays.
« La situation interpelle, car pour la seule année 2022, il y a eu un peu moins de 8 000 nouveaux cas pour le Togo. Ce sont des cas qui ont été documentés, en sachant très bien qu’il y a eu une sous-estimation », explique-t-il.
Ainsi, c’est une augmentation significative par rapport aux 5 200 cas répertoriés en 2020, bien que cette estimation soit considérée comme sous-évaluée.
Les données montrent que le cancer affecte les deux sexes, avec les cancers du sein (16,3% de l’ensemble des cas) et du col de l’utérus (8,7%) étant les plus fréquents chez les femmes, tandis que chez les hommes, les cancers de la prostate (9,6%), le lymphome non hodgkinien (5,1%) et le cancer de l’estomac sont les plus prévalents.
L’alimentation a malheureusement changé à Lomé notamment. Même à midi, la bonne pâte de maïs accompagnée de la sauce gombo est remplacée par des spaghettis vite préparés avec des huiles douteuses et du poulet avarié importé… Nous devons chérir et protéger nos cultures.
Depuis le jour ou j’ai pris le vaccin covid, tout a basculé dans ma vie ; un cancer qui a ruiné ma vie. Dieu seul sait le malheur que ce vaccin a causé dans la vie de plusieurs…