[Éditorial] Le PARDON, suivi de son inséparable jumeau : L’HUMILITÉ, ne doit, ne saurait être une posture mais une réalité inamovible, instinctive parmi les hommes

BONTÉ DIVINE
Dans nos pays, et même dans le monde, où la défiance assumée envers les hommes de pouvoir n’est pas en état de cadavre, mais plutôt bien vivace dans ses latences et dans ses potentialités insurrectionnelles, parce que les frustrations, et même les ignorances jaillissent confusément en gerbes pleines de haine, d’exaltation mystique du providentiel et en des éclats sombres et terribles, Il est des actes posés, lourds de conséquences, quelles que puissent être leurs motivations réparatrices de torts, défensives, accusatoires et même inavouablement vengeresses, qui sont ressentis comme une suprême injustice. Une provocation, une énième, peut-être celle de trop !

En effet, ces actes dont les exhalaisons inflammables qui s’en dégagent heurtent de plein fouet des frustrations longtemps amassées, circulant en lame de fond dans les cœurs meurtris, flottant sans formes précises, allant d’exaspération en exaspération, et qu’il convient de ne point titiller à répétition. Car, les peuples trouvent en les hommes de pouvoir les germes communs qui condensent en théogonies et en épopées les flammes infernales des enfers qui les anéantissent. Et, par ainsi, paradoxalement, ces peuples tiennent ces hommes qui les gouvernent pour les révélateurs de leurs bonheurs et surtout de leurs malheurs, tant ils détiennent entre leurs mains les décisions capables du meilleur comme du pire.

L’un des plus beaux mots de toutes les langues humaines parlées ou éteintes, qui ornent, justifient les principes fondateurs de toutes les religions, et donc de toutes les croyances humaines, je veux parler du mot PARDON, -suivi de son inséparable jumeau : L’HUMILITÉ-, ne doit, ne saurait être une posture mais une réalité inamovible, instinctive parmi les hommes.

L’histoire des hommes répond à celle des phases sociales, culturelles ; à celles des événements politiques et des idées religieuses. Elle en exprime le fond mystérieux et la vie supérieure ; elle est TOLÉRANCE. Elle est, à vrai dire, l’histoire sacrée de la pensée humaine, de la fraternité humaine dans son épanouissement de lumière et d’harmonie.

Le Togo que nous appelons tous de nos vœux, le Togo, qu’avec tenacité, le président de la République assemble, construit pierre par pierre, et avec la résilience de tous les Togolais, et dont le reflet diplomatique étincelle désormais partout dans le monde, ne saurait être un Togo dans une République des apparences, mais de justice et d’équité, et d’amour et de sincérité.

Ainsi venons-nous HUMBLEMENT demander la libération de nos frères journalistes : Loïc LAWSON et Anani SOSSOU. Ainsi venons-nous aussi demander au ministre d’État ADÉDZÉ, par ailleurs, propagateur de foi, en ses paroles d’évangile, d’assujettir son sens du pardon aux expresses et sincères recommandations qu’il professe, et auxquelles nous ne pouvons que souscrire comme enfants de Dieu, et sous l’impérialisme d’un temps qui nous dépasse, nous échappe…

Le GCE Cyr ADOMAYAKPOR

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