Une convocation du doyen de la faculté de droit de l’Université de Lomé, professeur ADJITA Akrawati Shamsidine, à comparaître le mardi dernier devant un Conseil de discipline de ladite université, a remis au goût du jour les tensions latentes et l’atmosphère délétère qui règnent dans les universités du Togo, particulièrement celle de Lomé.
Dans ce document intitulé « note d’information à l’intention de la communauté universitaire du Togo », qui a valu à son auteur, le Professeur ADJITA Akrawati Shamsidine, d’être convoqué devant le conseil de discipline de l’université, celui-ci a indiqué : « les Universités publiques du Togo (UPT) en général, et celle de Lomé en particulier, traversent une crise de fonctionnement due aux dérives et abus de droit qui perdurent depuis quelques années parmi les dirigeants actuels chargés de leur gestion. Cette situation, source de malaise général dans lesdites Universités, a généré comme conséquence immédiate, un profond mal-être et une ambiance délétère qui entravent non seulement le bon fonctionnement de ces universités, mais aussi le bon déroulement des activités académiques. Il va sans dire que le vivre-ensemble au sein de la communauté universitaire est mis à rude épreuve ».
Cette sortie du doyen de la faculté de droit a été très mal appréciée du côté du ministère de tutelle et de la présidence de l’Université de Lomé qui ont mis en place un Conseil de discipline aux fins « d’entendre [le professeur ADJITA NDLR] sur l’ensemble du contenu de [sa] note d’information… ». Ledit conseil de discipline sera suspendu par le président de l’Université de Lomé, Professeur Dodzi KOKOROKO parce que le « mis en cause » s’est montré tenace en produisant un courrier dans lequel il relève un certain nombre « d’irrégularités » entachant la compétence de ce conseil.
Dans la foulée, le Professeur ADJITA Akrawati Shamsidine reçoit un soutien de poids en la personne de son prédécesseur à la tête de la faculté de droit, le doyen WOLOU Komi. Le professeur agrégé des facultés de droit et enseignant dans les universités du Togo a dans une longue note vocale dénoncé les multiples maux qui minent l’Université de Lomé depuis quelques années. Entre autres aberrations, il a relevé « l’ascendance prise par les agents de sécurité » sur les étudiants, l’imposition aux enseignants d’obtenir une autorisation du ministre de l’Enseignement Supérieur avant toute sortie du pays.
Invitant ses collègues à sortir de leur mutisme face aux dérives de la gouvernance des Universités, il a interpellé le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ainsi que le Président de l’Université en ces termes : « l’Université est apolitique et on ne devrait pas chercher à faire taire nous qui sommes appelés à être les formateurs de l’élite togolaise. Je ne suis pas sûr que le Président de la République Togolaise ou même le Premier ministre vous aient chargé de cette mission. Si l’un ou l’autre vous charge de cette mission alors ils ont trahi le peuple togolais ».
Visiblement, les fossoyeurs de l’indépendance du temple du savoir auront for à faire avec ces deux éminents professeurs, ADJITA Akrawati Shamsidine, Doyen de la Faculté de droit et son prédécesseur Wolou Komi. Comme l’indique cet observateur, il est aberrant de vouloir museler ceux qui forment l’élite de demain.
Il faut ajouter que monsieur Dodzi KOKOROKO, le président de l’Université de Lomé, est aussi ministre des Enseignements primaire, secondaire technique, de l’Artisanat, et homme politique? D’où la confusion des genres dans la gestion des choses de l’Université de Lomé, prise par lui pour un camp du Rpt-Unir à discipliner politiquement!
President d’université, ministre, homme politique aux botes d’un parti, ah le Togo, ce bout de terre de m….en Afrique de l’Ouest. On ne peut plus former tranquilement l’élite du Togo. Tout au Togo doit forcement se preparer dans la marmite appelee “unir”.
Le RPT/UNIR a finalement réussi à phagocyter le CAR avec ses espions.
Voila ce que ca donne qd on a des négrillons incultes et sans vision tels Agboyibor, Gilchrist, Fabre, Édem Kodjo, Gnininvi à la tête des partis politiques togolais.
Des gens qui pensent qu ils sont éternels et au lieu de suivre le chemin de la sagesse et de l intelligence en organisant une passation de pouvoir en ordre à un membre compétent et fidèle de leur vivant veulent mourir à la tête du parti laissant ainsi après leur mort une porte ouverte à toutes sortes de manipulations de la part du régime genocidaire militaro tribal des Gnassingbe
Prochain partis qui seront phagocyté après le décès de leur chef seront l’ANC et l’UFC.
N’en parlons pas de la CPP d Edem Kodjo qui n existe plus que sur papiers depuis leur phagocytage par le régime genocidaire dictatorial des Gnassingbe porter par sa milice tribale dite FAT composée à 99% de frères et cousins et cousines du même village.