Par Idrissa Cherif, Président de l’UCG
Le Sénégal vient de donner une nouvelle leçon de démocratie à ses voisins, et au delà au monde entier. Après la première alternance réussie en 2000, qui verra le président Abdou Diouf accepter sa défaite face à Me Abdoulaye Wade, vingt ans après avoir hérité le pouvoir du président poête Léopold Sédar Senghor, puis la victoire historique de Macky Sall en 2012 face à son ancien mentor, voici qu’une nouvelle page s’ouvre pour ce pays frère cité en exemple pour la maturité de sa classe politique.
Alors que nombre d’observateurs prédisaient le chaos et appréhendaient, de votre part, une mauvaise lecture des événements malheureux survenus au Sénégal en début juin dernier, vous avez su, avec sagesse, faire le bon choix. En décidant, de manière responsable et souveraine, de ne pas briguer un nouveau mandat, en février 2024, vous confirmez votre leadership et, surtout, votre claire vision de garder intact le legs transmis par vos illustres prédécesseurs.
En vous exprimant solennellement devant le peuple sénégalais, il y a quelques jours, pour annoncer avec courage que vous restez fidèle à la parole donnée et à un engagement écrit dans votre ouvrage « Le Sénégal au cœur », vous faites la fierté de votre pays, mais aussi de l’Afrique toute entière.
Renoncer à poursuivre le contrat de confiance qui vous lie à votre peuple, sans pression, mais seulement habité par un esprit chevaleresque et le souci d’épargner au Sénégal, une référence en matière de démocratie, des périls suscités par la convoitise des importantes réserves de gaz et de pétrole, n’est pas chose aisée. Beaucoup d’autres chefs d’Etat, à votre place, auraient succombé à l’ivresse du pouvoir pour tenter un passage en force lourd d’incertitudes.
Dans un continent en mutation où les défis sont immenses, avec une jeunesse exigeante et préoccupée par son avenir, seuls des hommes d’Etat de votre trempe peuvent créer les conditions d’un véritable sursaut qualitatif, pour mettre leurs pays dans la voie de l’émergence.
En tant que jeune frère résolument engagé, comme vous, pour la mise en œuvre de vastes chantiers d’infrastructures pour le maillage des territoires et l’interconnexion entre les pays, je demeure convaincu que l’acte remarquable que vous avez posé fera tache d’huile avec la nouvelle génération de leaders politiques qui ont à cœur de suivre vos traces. Vous avez montré le chemin, à nous de reprendre le flambeau et de perpétuer votre œuvre désormais entrée dans l’Histoire par la grande porte.
Chapeau bas, mon frère !
C´EST FAUX-C´EST A CAUSE DES PRESSIONS DE LA POPULATION SENEGALAISE QIL A CHANDE DE POSITION-IL A VOULU BIEN FAIRE UN TROISIEME MANDAT
Hummm! C’est dommage pour l’Afrique. Quelqu’un qui s’entête et qui se heurte à la résistance de son peuple pour revenir à la raison, il devient un héro. C’est seulement en Afrique que tu peux voir ça.
Faut il attendre toutes ces manifestations et meurtres d’abord pour revenir à la raison.
Faut-il renoncer à son entêtement sur les cadavres et sangs des innocents citoyens.
Continuer par transformer vos bourreaux en héros, et le chemin de la délivrance de l’Afrique demeurera toujours long.
Le ridicule ne tue pas.
Il y a des Togolais qui sont vraiment politiquement idiots.
Un énergumène tel que Sall, qui a joué avec la sécurité en voulant briguer un troisième mandat, qui recule devant la pression populaire après avoir assassiné une vingtaine de Sénégalais, comment peut-on tirer un chapeau à un tel dictateur?
Le monsieur qui pond ce torchon oublie que le Sénégal a une constitution et que deux mandats après, le président en exercice débarasse le plancher.
As-t-on donc besoin dans ce cas de venir dire qu’on ne candidate pas pour un troisième mandat?
Par ailleurs, ce SALL MACKY est en train d’éliminer Sonko pour placer un des siens au pouvoir.
Ce piètre analyste n’a-t-il pas vu cette réalité criarde?