Ces faits dignes des rubriques « insolites » se passent au Zimbabwe. Ce vendredi, la police zimbabwéenne a interdit un rassemblement de l’opposition prévu dimanche à Bindura, à 90 kilomètres au nord-est de Harare. Et pour cause, l’absence de toilettes et de routes adaptées à l’endroit où il devait se tenir.
Pour justifier son interdiction, la police a argué que le lieu prévu pour le rassemblement des militants de l’opposition ne dispose pas de toilettes. Par ailleurs, les routes d’accès ne sont pas praticables, a-t-elle ajouté. Et pour consolider finalement sa décision, les services de la police ont indiqué que l’opposition n’avait pas déclaré cette réunion dans le délai légal, qui est de sept jours à l’avance.
C’est peu dire que la santé et la sécurité des membres de l’opposition figure parmi les préoccupations majeures de la police zimbabwéenne à l’approche de la présidentielle du 23 août.
Mais cette rencontre est la 4e de la Coalition des citoyens pour le changement, interdite en une semaine par les dépositaires de l’autorité publique au Zimbabwe.
Le président Emmerson Mnangagwa élu en 2018 après avoir succédé à Robert Mugabe en 2017 est candidat à sa propre succession. Il a pour principal adversaire Nelson Chamisa. Neuf autres candidats sont en lice pour la présidentielle.
Avec africanews