Au Ghana, un tribunal a condamné six (6) membres du groupe WESTERN TOGOLAND RESTORATION FRONT à 4 ans de travaux forcés chacun, rapportent les médias locaux depuis mardi 27 juin 2023.
Selon les informations, la présidente de la Cour, Mary Maame Ekue Yanzuh a noté qu’il était nécessaire de prononcer une peine dissuasive à la discrétion du tribunal.
D’après les faits rapportés, “des agents du Conseil de sécurité nationale, sur la base des renseignements recueillis, se sont lancés dans un exercice visant à identifier et à arrêter les membres du Front de restauration du Togoland occidental qui, le 25 septembre 2020, ont bloqué la route à Juapong et Sogakope et incendié deux véhicules STC.
“Ce même jour, le groupe de personnes a également attaqué respectivement les commissariats de police d’Aveyime et de Mepe, libéré les détenus dans les cellules, enfermé les policiers en service dans les cellules, pris des armes et des munitions dans l’armurerie des commissariats de police….Les investigations ont abouti à l’arrestation des accusés qui ont reconnu être membres du Front de restauration du Togo occidental. Ils ont également admis jouer un rôle actif dans son organisation et ses activités, comme la participation aux réunions, la contribution de fonds et la réception de fonds pour le fonctionnement de l’organisation “, affirme la juge.
Les six mis en cause- Kennedy Awunyo, Kwame Tornyevidzi alias Abizibey, Raymond Yao Blu alias capitaine, Edem Nukornu alias commandant du FBI, Jerry Kpeglo et Sylvanus Seshie ont été condamnés chacun à 4 ans de travaux forcés, les peines devant être exécutées simultanément.
Le troisième accusé, Raymond Yao Blu purgera cependant 6 ans pour une accusation supplémentaire de vol, contraire à l’article 124 (1) de la loi de 1960 sur les infractions pénales (loi 29).
La réponse de la HSGF
Dans un communiqué ce mercredi 28 juin 2023, la Homeland Study Group Foundation (HSGF) qualifie la décision des autorités judiciaires ghanéennes d'”inconstitutionnelle”.
“Il est inconstitutionnel et une grave violation des droits de l’homme de mettre de côté les dispositions du code pénal et d’utiliser ses propres caprices pour administrer la justice dans le cas de personnes cherchant réparation pour un crime commis par la Grande-Bretagne contre leur nationalité”, lit-on dans le document.
“Il est curieux de noter que sans aucune preuve convaincante, au-delà de tout doute raisonnable de la part d’accusation, la juge a décidé d’identifier tous les accusés dans l’affaire comme des membres du WESTERN TOGOLAND RESTORATION FRONT pour lesquels elle les a reconnus coupables de la peine. Il est tout à fait clair d’après ce qui s’est passé tout au long de ses audiences sur l’affaire, que la Haute Cour d’Accra est politiquement utilisée pour manipuler la justice et nous faire peur”, ajoute le groupe.
Ci-dessous le communiqué de presse complet
Quand la lumière brillera à nouveau sur le Togo, il est clair que cette partie du Togo (le Togoland) rattachée arbitrairement au Ghana à l’issue d’une élection truquée (sous supervision de l’ONU, aveugle à l’époque) retrouvera la patrie mère. Ce n’est qu’une question de temps et de patience.
Tu peux toujours rêver! Quand vos incompétents devanciers étaient incapables de réclamer quand le fer était chaud, c’est demain que celà va t-il se produire ?
On sait comment vous fourvoyez les gens dans ce pays!