Le Royaume du Maroc compte encore des décès après consommation d’alcool frelaté à Meknès, au centre du pays, selon l’agence marocaine MAP. Dans ce pays où la consommation d’alcool est officiellement interdite, on enregistre fréquemment des morts liées à du « mauvais » alcool.
Une enquête a été ouverte après le décès de sept personnes ayant consommé de l’alcool frelaté suspecté d’avoir été acquis auprès d’une épicerie, a indiqué une source policière de la ville de Meknès à la MAP, ajoutant qu’une huitième personne a été intoxiquée.
Les investigations ont abouti à l’arrestation d’un commerçant de 67 ans et son apprenti de 17 ans, soupçonnés de possession et vente de produits alcoolisés frelatés ayant causé la mort de consommateurs, selon la même source.
La police a également saisi une dizaine de bouteilles vides qui contenaient de l’alcool médical “qui a causé la mort des victimes”.
Ce n’est pas la première fois qu’un tel drame se produit au Maroc (tout comme en Tunisie et en Algérie). 19 personnes sont décédées en septembre dernier à Ksar El Kebir, une ville du nord du royaume, après avoir consommé de l’alcool frelaté.
En juillet 2021, une vingtaine de personnes sont décédées après avoir bu de l’alcool frelaté à Oujda, dans l’est du Maroc.
En théorie, la loi marocaine interdit la vente d’alcool aux musulmans, soit 99% de la population du Maroc, où l’islam est religion d’Etat. Dans les faits, on en trouve aisément dans les bars, restaurants ou encore dans des magasins sous licence qui le proposent à la vente derrière des vitres opaques ou d’épais rideaux.
Avec africanews.
Pourtant leur religion interdit l’alcool