Le gouvernement béninois prévoit de recruter 5 000 personnes dans les forces de sécurité pour aider principalement aux opérations de protection des frontières nord du pays.
Les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest, le Bénin, le Togo, le Ghana et la Côte d’Ivoire, sont de plus en plus menacés par les terroristes qui combattent à travers leurs frontières nord au Burkina Faso.
Les forces béninoises affirment avoir fait face à une vingtaine d’incursions de l’autre côté de la frontière depuis 2021. Le Togo a également subi des attaques dans l’extrême nord.
Dans un communiqué de presse, le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Houngbedji, a déclaré qu’après une formation de base, les nouvelles recrues âgées de 18 à 30 ans seront déployées avec les forces armées principalement dans les zones où il y a des “tentatives d’incursions terroristes”.
D’après les autorités béninoises, le recrutement spécial aura lieu jusqu’au 5 mai 2023.
Le président rwandais Paul Kagame a rendu visite à son homologue béninois Patrice Talon la semaine dernière à Cotonou pour des entretiens sur la coopération en matière de sécurité le long de la frontière béninoise.
“Le Bénin est confronté à l’insécurité venant du Sahel et la menace est réelle dans le nord”, a déploré Talon lors de la visite.
Il espère que son pays bénéficiera du soutien de Kigali, dont l’armée “a de l’expérience et est aguerrie”.