Le ministre des Droits de l’homme, de la Formation à la citoyenneté, des Relations avec les institutions de la République du Togo, Christian Trimua, a fait sa présentation jeudi 02 mars 2023, à la 52ème session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.
À cette occasion, les délégations de chaque pays font essentiellement part de leurs préoccupations s’agissant de la guerre entre la Fédération de Russie et l’Ukraine.
Dans son allocution, le ministre Togolais a souligné que la situation économique et financière mondiale impacte directement les droits sociaux et économiques dans son pays.
« Le Togo subit de plein fouet cette tendance économique globale et y fait face avec des moyens certes limités, mais avec une volonté ferme et de la détermination », a-t-il indiqué.
« Des mesures urgentes, évaluées financièrement à près de 3% du PIB national, ont donc été prises pour ainsi amoindrir les effets de l’inflation sur le vécu quotidien des populations », a ajouté M. Trimua avant de dénoncer le terrorisme et l’extrémisme violent : « Fidèle à une tradition diplomatique d’entraide et de dialogue sous-régional, le Togo a fait le choix d’une prise en charge endogène du phénomène, avec pour but de renforcer la stabilité et la résilience des États impactés ».
D’après lui, ces initiatives se sont traduites, entre autres, par la stratégie du Togo pour le Sahel et la création concertée de mécanismes pertinents tels que l’Initiative d’Accra.
Le ministre Togolais a par ailleurs affirmé que sa Nation a connu des avancées notables sur le plan de la protection et la promotion des droits humains.
« Outre la constitutionnalisation de l’abolition de la peine de mort et de la peine d’emprisonnement à perpétuité, le pays vient d’élaborer un avant-projet de loi sur la reconnaissance et la protection des défenseurs des droits humains », a-t-il notamment fait valoir.
Cette 52e session ordinaire du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, lancée le 27 février, prendra fin le 4 avril 2023.