En fin de semaine, le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a procédé à un remaniement de son gouvernement. Il a limogé la ministre des Armées, Marguerite Essossimna Gnakadè, rattaché directement ce portefeuille à la présidence et nommé dans la foulée un nouveau chef d’état-major des Forces armées togolaises.
Ce remaniement perçu par des observateurs comme un déplacement des pions sur un échiquier, fait réagir. Certains se demandent si la ministre des Armées et le chef d’état-major des Forces armées togolaises ont-ils fait les frais de la dégradation de la situation sécuritaire dans l’extrême-nord du pays ?
Pour Nathaniel Olympio, il s’agit juste d’une parenthèse fermée, car depuis des lustres, ce portefeuille a été toujours rattaché à la présidentielle. Faure Gnassingbé ne fait que reprendre « sa chose ».
« Un ministre dédié aux Armées ! La parenthèse est fermée. Faure Gnassingbé reprend ce ministère à la présidence, sous son autorité personnelle. Ce pouvoir absolu ne peut pas caractériser une démocratie, contrairement à ce que clame le ministre des affaires Etrangères », a publié l’opposant sur son compte Twitter.
Le nouveau chef d’état-major des FAT est le colonel Tassounti Djato, promu au grade de général. Il remplace le général Dadja Maganawé évincé de son poste par Faure Gnassingbé.