Après le Gabon en début de semaine, c’est au tour du Togo d’acter son adhésion au Commonwealth, lors d’une cérémonie de lever du drapeau togolais à Londres. Rejoindre la communauté anglophone, pour quelles opportunités ? Est-ce un moyen de s’émanciper de l’espace francophone ?
Ces questions étaient au menu de l’émission “Appels sur l’actualité” de ce jeudi 20 octobre 2022 sur RFI. Certains intervenants estiment que cette adhésion du Togo au Commonwealth n’est qu’un saupoudrage aux retombées mitigées. “Cette adhésion du Togo au Commonwealth ne servira à rien, puisqu’on n’a pas encore réussi à conquérir le marché francophone et on prétend vouloir conquérir le marché anglophone “, a maugréé Bayer.
Et à Jean-Martin de renchérir : “J’invite les Togolais et les Gabonais à ne pas rêver d’un lendemain meilleur parce que leur pays à adhérer au Commonwealth. L’Afrique pense qu’en changeant d’oppresseur, on a changé sa vie. C’est absolument impossible. La francophonie tout comme le Commonwealth, c’est les mêmes systèmes d’exploitation”.
D’autres intervenants qui voient le verre à moitié plein, affichent un certain optimisme. Ils pensent que l’entrée du Togo dans cette organisation intergouvernementale composée de plus 50 États membres (qui sont presque tous d’anciens territoires de l’Empire britannique) générerait des opportunités d’affaires.
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