Vital Kamerhe président de l’UNC, l’Union pour la nation congolaise, avait aidé Félix Antoine Tshisekedi en 2018 à accéder au pouvoir via des alliances. Le premier était le directeur de campagne du second. Aussitôt au pouvoir, le président de la République avait nommé Kamerhe comme son Directeur de cabinet. L’alliance tenait et tout allait bien jusqu’à ce que le jeu politique commençât.
Dans ce qu’on avait appelé le procès des 100 jours en référence aux fonds alloués pour les urgences des premiers mois, le camp Tshisekedi et son parti l’UDPS avaient commencé à accuser le patron de l’UNC de faire ombrage au président et l’ont accusé d’avoir détourné plus de 50 millions de dollars.
Jeté en prison, Kamerhe avait clamé tout au long du procès son innocence et appelé au secours son partenaire d’hier qui était resté sourd et muet.
Deux ans plus tard et à l’approche des futures échéances présidentielles que craint l’UDPS, Vital Kamerhe condamné à 20 ans de prison dans un premier procès avait été miraculeusement acquitté en appel. Après un tour en Europe pour se soigner, le voilà de retour au pays et dans les bras de Félix Tshisekedi.
Comme quoi en politique, il faut de la prudence et ne jamais dire jamais. Et surtout que les militants ne meurent jamais pour un politicien.
Anani Sossou
que aviyome le pseudo-président élu du togo apprenne cette lecon.