Arrêtés et placés en garde à vue depuis samedi dans le cadre de la grève des enseignants, les trois responsables du Syndicat des Enseignants du Togo (SET), sont déposés à la prison civile de Lomé hier lundi. A ces derniers, il leur est reproché d’avoir incité les élèves à la révolte par des promesses, menaces, ordres ou tout signe de ralliement. Pour le leader du Parti des Togolais, Nathaniel Olympio, le gouvernement togolais se sert de la terreur pour interdire les grèves sans passer par la loi. Dans un récent post, l’acteur politique demande la libération des personnes arrêtées.
Togo : Interdire les grèves sans passer par la loi
Le gouvernement togolais innove. Il a trouvé la façon idéale d’interdire les grèves sans se donner la peine de faire voter une loi. Il suffit de créer la terreur.
La méthode est la suivante. A chaque grève initiée par des fonctionnaires, on arrête des dirigeants syndicaux et on révoque des fonctionnaires. Tout cela se fait avec un abus de pouvoir détestable.
Le dernier épisode en date concerne l’Education Nationale. 155 enseignants ayant participé à la grève lancée par le Syndicat des Enseignants du Togo (SET), viennent d’être révoqués de leur poste. Trois personnes, dont deux syndicalistes, ont été écrouées.
Cette méthode vise à terroriser les fonctionnaires, à empêcher qu’ils s’organisent et à étouffer leurs revendications corporatistes.
Le régime togolais se donne tous les droits et transgresse la Constitution.
Il faut libérer les personnes arrêtées dans le cadre de cette grève et il faut réhabiliter dans leurs droits, les enseignants révoqués. Le syndicat SET est légitime.
Gamesu
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Nathaniel Olympio
Président du Parti des Togolais