A l’Union des forces de changement (UFC), les militants attendent avec impatience la tenue de l’assemblée générale extraordinaire censée replacer le parti au moins dans le bain des élections régionales dont les préparatifs sont en cours actuellement dans le pays.
A quand le prochain congrès de la formation politique incarnée par Gilchrist Olympio ? C’est l’une des questions principales qui est revenue lors des tournées d’information, de sensibilisation et de redynamisation des fédérations de l’UFC organisées sur l’ensemble du territoire sous l’initiative de certains cadres de l’UFC, notamment Séna Alipui, un conseiller spécial du président national, également troisième vice-président de l’Assemblée nationale.
Il est acté qu’il y aura lieu en 2022. Les préparatifs même auraient commencé. Certaines personnes proches du parti avaient même dit que le fameux congrès se tiendrait avant la fin du premier trimestre de l’année en cours. Une gageure en l’état actuel des choses ?
« De toute façon, il est important que l’assemblée générale extraordinaire de notre parti ait lieu le plus rapidement possible pour que les militants soient situés par rapport aux enjeux qui sont devant nous », estime un militant de l’UFC, prêt à mouiller le maillot lors des prochains meetings.
Un autre dit qu’il est déçu de ce que « jusqu’à présent aucune date n’est encore rendue publique officiellement». Et de tempérer : « de toute façon, l’heure de Dieu est la meilleure », convaincu que « quelque chose de grand se prépare à l’abri des regards indiscrets ».
« La non organisation du congrès jusqu’aujourd’hui trouve en partie ses motivations dans de petites guerres de rivalité pour le contrôle du parti à la couleur jaune. La base qui s’impatience est depuis quelques jours rassurée de la tenue prochaine d’une rencontre pour renouveler les instances du parti », écrivions-nous le 28 décembre 2021.
Nous y ajoutions que son enjeu se situera au niveau des vice-présidences et d’autres postes stratégiques du parti d’autant plus que Gilchrist Olympio restera à sa place, celle de président national tant bien qu’il vive aujourd’hui entre Accra et Paris, un peu loin des « togolaiseries ».
Tout porte à croire que le congrès tant attendu se déroulera avant la tenue des élections régionales qui, elles, auront lieu en fin d’année, au plus grand tard. Le gouvernement et l’Assemblée nationale viennent de prendre des décisions importantes dans ce sens notamment la transformation des régions en collectivités territoriales.