Dans un communiqué, la Dynamique Mgr Kpodzro (DMK) monte au créneau et dénonce l’acharnement contre les journalistes Ferdinand Ayité, Joël Egah et Isidore Kouwonou et l’activiste Fovi Katakou. Elle exige leur libération. Lecture.
COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA DMK
Relatif à l’arrestation de trois journalistes et un activiste au Togo, les 9, 10 et 11 décembre 2021
La DMK a appris la convocation à la Brigade de recherches et d’investigations (BRI) de la gendarmerie nationale : de Ferdinand M. AYITE, directeur de publication du bi-hebdomadaire L’Alternative, le 9 décembre 2021 ; puis de Isidore KOUWONOU, rédacteur en chef du même organe et Joël EGAH, directeur de publication de Fraternité, le 10 décembre 2021.
A la suite d’une procédure d’audition jugée irrégulière par leur avocat, ils sont présentés au juge d’instruction qui a retenu contre eux, les chefs d’accusation d’outrage et de propagation de propos mensongers. Le magistrat a placé les deux directeurs de publication sous mandat de dépôt et le rédacteur en chef sous contrôle judiciaire.
Par ailleurs, la DMK note que l’activiste togolais Fovi KATAKOU connu pour ses prises de positions et écrits sur les réseaux sociaux, est également arrêté le samedi 11 décembre 2021, à son domicile, dans des conditions inhumaines. Il est conduit au Service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC) de la gendarmerie nationale. La DMK ne s’explique pas cette arrestation manu militari, alors qu’on aurait dû simplement le convoquer. Les chefs d’accusation qui seraient retenus contre lui sont : apologie de crimes et délits ; incitation à la révolte contre l’autorité de l’Etat.
La DMK dénonce avec vigueur ces arrestations de journalistes pour des opinions exprimées dans l’exercice de leur fonction, et d’un activiste tenace qui se bat courageusement pour l’alternance et la démocratie au Togo. Ces arrestations arbitraires viennent s’ajouter à celles : de manifestants à des marches
pacifiques ; de chefs de parti politique ; de religieux ; d’activistes et de citoyens qui se sont exprimés sur des réseaux sociaux ; d’un artiste de la chanson, etc. Actuellement, une centaine de prisonniers politiques croupissent encore en prison et sept d’entre eux sont décédés.
Cet empressement du régime à embastiller tout auteur de pensées ou d’écrits critiques, traduit sa volonté de faire peur afin de museler la vérité pour se maintenir au pouvoir. Mais on ne peut contenir indéfiniment, ni enrayer par les intimidations et la terreur, l’aspiration légitime des Togolais à l’alternance et à une gouvernance démocratique.
La DMK exige en conséquence, la libération immédiate et sans condition de Ferdinand AYITE, Joël EGAH, et Fovi KATAKOU ; la levée du contrôle judiciaire de Isidore KOUWONOU et enfin l’arrêt du harcèlement judiciaire des opposants politiques et membres de la société civile.
Au moment où le Togo fait face aux mécontentements de la grande majorité de la population confrontée à des conditions de vie difficiles, auxquels s’ajoutent des défis sécuritaires sous-régionaux, la DMK invite les tenants du régime à prendre des décisions courageuses permettant aux acteurs politiques de trouver des solutions durables en réponse aux aspirations profondes des Togolais.
LIBERTÉ IMMÉDIATE POUR TOUS LES DÉTENUS POLITIQUES.
Fait à Lomé le 12 décembre 2021.
La Coordinatrice générale
Kafui ADJAMAGBO JOHNSON
où sont les tarés qui se sont roués sur le communiqué de l’ANC disant que l’ANC n’a pas cité les noms de tous ceux qui sont arrêtés alors que la dernière phrase du communiqué demandait la liberation de tous les prisonniers politiques..
votre DMK se limite seulement à la libération des journalistes donc les autres prisonniers du régime n’ont pas d’importance? bande de voyous , bandits de grand chemin que vous êtes tous…