Des pays du monde entier conjuguent leurs efforts pour reconstruire un monde plus inclusif et respectueux de l’environnement, et pour renforcer les économies à la suite de la pandémie de COVID-19.
Le secrétaire d’État Antony Blinken s’est rendu à Paris où il a présidé la réunion annuelle du Conseil de l’Organisation de coopération et de développement (OCDE) au niveau des ministres. Il s’est également entretenu avec des responsables de l’Union européenne et du gouvernement français au sujet de la lutte contre la crise climatique et de l’investissement dans le développement durable.
« Nous sommes convaincus que notre santé économique est ancrée dans la démocratie, la primauté du droit, les droits humains et l’engagement en faveur d’économies de marché ouvertes et transparentes, a déclaré le chef de la diplomatie américaine lors de l’ouverture de la réunion, le 5 octobre. « L’influence de l’OCDE a toujours été basée sur sa capacité à appliquer ces principes communs aux défis les plus urgents du moment, et à rallier les autres à nos côtés. »
Lors de la réunion, les responsables ont discuté des moyens de :
promouvoir la transition mondiale vers des émissions nettes nulles ;
garantir que les gains du commerce mondial soient partagés par tous ;
gérer l’impact de l’adoption des nouvelles technologies ;
promouvoir la libre circulation des données fiables ;
élaborer des stratégies inclusives et équitables qui respectent les valeurs démocratiques communes.
« Nous ne parviendrons tout simplement pas à une économie mondiale forte, équitable et résiliente si les femmes et les filles ne sont pas pleinement incluses, a souligné M. Blinken lors d’un point presse, le 6 octobre. « Il en va de même pour les personnes LGBTI, pour les minorités raciales et ethniques et pour tous ceux qui sont exclus de la pleine participation à l’économie mondiale. Et l’OCDE effectue un travail essentiel dans tous ces domaines. »
En outre, le secrétaire d’État s’est joint à des représentants du milieu des affaires et de la société civile afin de discuter du réseau Blue Dot, et de l’impératif d’améliorer les normes relatives à l’investissement dans les infrastructures. Fondé conjointement par les États-Unis, le Japon et l’Australie en 2019, le réseau Blue Dot permet de certifier que les projets d’infrastructure respectent des normes internationales rigoureuses.
Blinken a aussi annoncé la nouvelle initiative* Connecting the Dots : Créer des systèmes fiables pour lutter contre la corruption dans les infrastructures, établie en partenariat avec l’OCDE et en conformité avec les objectifs du réseau Blue Dot. Cette initiative s’attaquera à la corruption dans les projets d’infrastructure dans le monde entier, et complètera ainsi les objectifs du réseau Blue Dot en matière d’ouverture et de transparence.
« Le travail de l’OCDE n’a jamais été aussi important, a insisté M. Blinken. Nous devons prouver que notre approche peut améliorer la vie des gens – dans nos pays et dans tous les pays. Et ce, d’une manière plus équitable que par le passé. »
Source: share.america.gov/fr