L’actualité sportive est dominée par les Jeux Olympiques de Tokyo 2020. La compétition bat son plein. Les Togolais sont rentrés de plein pied dedans avec des fortunes diverses. Même si pour les JO, l’important c’est de participer, paraphrasant la célèbre formule de Pierre de Coubertin, les Togolais ont montré tout de même un bon visage, faisant preuve de combativité, même si le résultat n’a pas été au bout des efforts.
Les Jeux Olympiques, c’est le haut niveau et cela se joue aussi sur les détails. Les athlètes togolais engagés dans les différentes épreuves n’ont pas pu engranger de médaille. Mais, cet échec n’est pas non plus une fatalité ou qu’ils ont totalement démérité.
Par exemple, pour Fanny Kokou Dodji, partir des USA où il réside jusqu’à Tokyo en passant par Lomé, cela a été un véritable parcours du combattant. Lors de son passage, ce jeune togolais qui porte au firmament le tennis de table togolais était tombé sur le Croate Andrej Gaćina en simple Homme, un véritable roc qui était dans la meilleure de sa force. Le temps pour le compatriote de prendre véritablement ses marques, le match tirait vers la fin. « Il n’a pas démérité. Il a été combatif en montrant un bon visage. Seulement il n’a pas tenu le rythme. Mais tout n’est pas noir, il a un bel avenir devant lui, s’il continue à travailler », souligne un spécialiste de ce sport. Il est tout de même utile de rappeler que le tennis de table fait partie des sports qui portent très haut le Togo.
Pour ce qui est de Claire Ayivon, porte-drapeau du Togo, elle n’a pas pu véritablement combler les espoirs portés en elle. Malgré les mauvais résultats, elle a, à deux reprises, damé le pion à ses challengers de haut niveau, non sans fard, puisqu’elle est arrivée à surclasser son adversaire soudanaise lors du repêchage. Elle a compris qu’elle doit redoubler d’effort et se donner davantage les moyens, via le Gouvernement et le CNO-TOGO, pour espérer gravir les marches du podium à Paris 2024. Elle est tombée les armes à la main, se battant d’abord contre un contexte sanitaire difficile lié à la pandémie de la Covid-19 qui a prématurément mis fin à ses intenses préparatifs en Allemagne, et ensuite contre des adversaires dont le niveau de compétition n’est plus à démontrer. Elle est à féliciter pour ce parcours, surtout qu’elle s’est brillamment qualifiée pour ces JO Tokyo 2020.
Le défi pour le CNO-TOGO est d’œuvrer pour l’organisation régulière des compétitions pour permettre aux athlètes togolais d’être compétitif. Pour ce qui est des Jeux Olympiques de Tokyo 2020, les attentes ne sont pas certes comblées, mais tout n’est pas non plus noir