Le président de l’Union internationale de la presse francophone (UPF) a adressé une correspondance au président de la République, lui demandant d’assister financièrement les médias togolais en cette période de la pandémie
Le Covid-19 a un impact considérable sur les médias togolais, tout comme dans d’autres secteurs. Plusieurs titres ne paraissent plus. Il serait bien que l’Etat leur vienne en aide. C’est le désir de Madiambal Diagne, le président de l’UPF. Celui-ci a envoyé une lettre à Faure Gnassingbé dans ce sens.
« Les conséquences humaines et économiques de la pandémie du Covid-19 entraînent pour beaucoup de médias, et singulièrement pour la presse écrite, réduction de la pagination, voire cessation de parution, et diminution drastique des recettes publicitaires », constate-t-il, avant de demander une « aide complémentaire substantielle » destinée à la relance de plusieurs médias impactés négativement par la maladie virale.
Conséquence directe de coronavirus, « les ventes se sont considérablement réduites pour les journaux qui continuent à paraître, lorsque des mesures sont prises pour restreindre la circulation des personnes », regrette par ailleurs ce journaliste sénégalais.
Madiambal Diagne reste confiant que Faure Gnassingbé ferait un geste pour soulager la corporation étant donné, ajoute-t-il, qu’il accorde une importance particulière aux médias de façon générale.
Ces derniers, précise le président de l’UPF, « sont un élément essentiel du développement économique et humain » et « ont aussi montré leur caractère irremplaçable de support d’information au moment où vous (le chef de l’Etat, NDLR) avez engagé les mesures de précaution nécessaires face à cette pandémie. Ils sont irremplaçables dans une société en développement ».
Faure Gnassingbé n’est pas le seul président de la République ayant reçu cette lettre. Ces collègues des autres pays de la zone francophone l’ont aussi eue.
A.H.